Les nouvelles mères toujours privées de politique un an après le jugement sexiste du Tribunal fédéral : Faire un don maintenant

L’arrêt rétrograde du Tribunal fédéral a été rendu public il y a un an aujourd’hui : les politiciennes de milice en congé maternité sont de facto privées de l’exercice de leurs droits démocratiques, ce qui équivaut à une interdiction d’exercice. Si elles participent à une séance du Parlement, le congé maternité est considéré comme intégralement terminé et elles perdent ainsi leur revenu professionnel. Du point de vue de nos institutions politiques étatiques, cette pratique est insoutenable.

La semaine dernière, la commission parlementaire compétente a décidé de préciser la loi, de sorte que la pratique actuelle soit modifiée, ce qui est une bonne nouvelle !

Indépendamment de cette décision, nous avons porté l’arrêt du Tribunal fédéral devant la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg, car l’argumentation du Tribunal fédéral est sexiste et se fonde sur un modèle de répartition des rôles dépassé : pour les femmes, une suspension du congé maternité ne doit pas être possible, car elles doivent « s’occuper intensivement de leur nouveau-né pendant les premiers mois (sans interruption) ». Autrement dit, cela signifie que le Tribunal fédéral estime que seules les mères peuvent s’occuper de leur enfant au cours des premiers mois. Les juges ne font pas confiance ni au père, ni à une autre personne, pour s’occuper de l’enfant pendant une période limitée.

Les mères sont donc privées de leurs droits démocratiques. Les pères sont considérés inaptes à s’occuper de nourrissons. Cette décision va ainsi à l’encontre du droit à l’égalité inscrit dans la Constitution fédérale, ce que nous ne pouvons pas tolérer.

Le recours auprès de la Cours européenne des droits de l’homme demande de l’engagement, de la persévérance et représente un coût non négligeable. Vous pouvez soutenir maintenant la poursuite de la procédure :