• La durée actuelle du congé maternité et paternité est tout simplement insuffisante, et les pères ne sont pas suffisamment impliqués de manière équitable dans les responsabilités parentales.

• La législation actuelle ne répond pas aux réalités de la vie moderne et, pire encore, elle attribue des rôles de manière unilatérale, renforçant ainsi les stéréotypes de genre.

• Avec l'initiative pour un congé familial, tous les pères auront la possibilité de jouer un rôle important dans la famille et l'éducation, tout en changeant les conceptions traditionnelles des rôles dans la famille pour la prochain génération.

• La différence de durée entre le congé maternité et paternité est l'une des principales causes de la discrimination systématique des femmes sur le marché du travail, dans la société et dans la sphère familiale.

• Aujourd'hui, ce sont les femmes qui portent seules le risque de perte de revenus lié à la parentalité, avec 14 semaines d'absence. La durée du congé maternité est actuellement le facteur principal expliquant l'inégalité salariale et la discrimination.

• Avec un congé parental paritaire, chaque parent représente le même risque pour les employeurs, qu'il soit homme ou femme.

• L'introduction d'un congé familial paritaire permettra à davantage de femmes de rester actives sur le marché du travail. Un taux d'activité plus élevé et moins d'interruptions de carrière réduisent le risque de pauvreté pour les femmes et les parents divorcés, contribuant ainsi à leur sécurité personnelle.

• En cas de violence domestique, c'est souvent la dépendance financière auprès du partenaire qui empêche les femmes de sortir de la relation. Grâce à l'indépendance financière, nous aider les femmes à sortir des situations de violence.

• Plus de deux tiers des hommes vivant en Suisse souhaitent rester plus de deux semaines à la maison après la naissance d'un enfant.

• À long terme, les hommes s'impliquent davantage dans la garde des enfants et dans les tâches ménagères s'ils prennent un congé parental. Cela profite également aux femmes.

• Les jeunes parents en Suisse sont les plus touchés par le burn-out, avec des conséquences importantes pour leur entourage, la société et l'économie.

• Un retour facilité au monde du travail a prouvé qu'il réduit l'épuisement et le burn-out des parents, diminue les dépressions post-partum et améliore la santé des mères.

Dans les pays où le congé parental est prolongé, on observe une amélioration générale de la santé des enfants.

L'initiative parle explicitement de parentalité. Le congé d'adoption est également prolongé à 18 semaines, pour les deux parents. Les couples de même sexe bénéficient ainsi d'un congé parental égalitaire.

• Les recherches montrent que l'effet d'égalité est maximisé avec des solutions paritaires.

• Les expériences de nos pays voisins révèlent les faiblesses des congés parentaux flexibles, des congés maternité très longs et des congés parentaux communs excessivement longs. Ces modèles nuisent à l'égalité. C'est pourquoi plusieurs pays européens passent à un modèle paritaire (par exemple, la Finlande, l'Islande, l'Espagne, le Portugal).

• Il existe un écart entre le désir personnel d’avoir des enfants et la réalité.

• La Suisse doit investir pour offrir des perspectives aux familles et remédier à la faible natalité.

• Ce n’est que si le congé est paritaire qu’il rapportera au pays, ce qui le rend viable politiquement en Suisse – car les femmes bénéficient d’un meilleur soutien lors de leur réintégration dans le monde du travail et il y a moins de discrimination sur le marché de l’emploi. Ces deux facteurs entraînent des salaires plus élevés pour les femmes et, par conséquent, des impôts et des cotisations sociales plus élevés.

• Après 10 ans, l'économie suisse profitera de 25’000 emplois à temps plein supplémentaires grâce au congé familial, et après environ 20 ans, l'initiative pour un congé familial sera autofinancée !

• Les investissements en faveur des familles et de la conciliation travail-famille sont rentables à plusieurs niveaux.